Le Manitou MLT 735 est fabriqué en France. Il existe trois niveaux de finition : Classique, Premium et Elite. La gamme de polyculture-élevage représente 86 % des ventes.
CHÂSSIS.
Le MLT est construit sur la même base depuis le lancement du moteur latéral en 1999. Il est mécanosoudé en acier HLE. Les deux ponts sont freinés. Le changement de mode de direction est le plus rustique du test.
MOTEUR.
Le moteur est posé dans un caisson boulonné au châssis. Les radiateurs sont en position frontale, tandis que celui de la climatisation est situé dans la casquette de la cabine. Le DOC est dissimulé sous le capot, améliorant le niveau de finition du chargeur.
TRANSMISSION.
Le vilebrequin entraîne directement un convertisseur de couple, suivi d'une transmission full-powershift 6/3. Un renvoi d'angle transmet ensuite la puissance aux roues via des arbres à cardans. Le passage de 5 à 6 est automatisé. Le MLT démarre par défaut au troisième rapport.
FLÈCHE.
La flèche utilise de l'acier HLE. Le point d'articulation est à 1,56 m. Des balais autour de la flèche évitent l'intrusion de corps étrangers dans le bras. Toutes les canalisations sont intégrées dans le bras et la flèche. La suspension est en option. Pour activer la position flottante, il suffit d'appuyer sur le bouton schématisé par un godet et une vague. Un second permet de supprimer la compression dans les prises hydrauliques au moment de dételer l'outil. Le verrouillage est mécanique. Le tablier Manitou est le même depuis longtemps.
JOYSTICK.
Le JSM 2 est ergonomique, épousant bien la paume de la main. L'index commande l'inverseur, représenté en rouge. La sortie de flèche et de la troisième fonction se pilote avec le pouce, tandis que le majeur permet de passer les powershift. Il faut appuyer franchement sur ces derniers pour passer la vitesse du premier coup.
CONDUITE.
Les nombreux rétroviseurs renforcent la visibilité directe, qui n'est pas la meilleure du test. Pour les travaux d'approche, il est conseillé d'utiliser le découplage de la transmission avec la pédale de frein. Elle s'active rapidement par un interrupteur à droite sur l'habitacle. Du côté de l'hydraulique, les performances sont là. Comme le Claas, en bout de course, le poids léger du chargeur pénalise la capacité de levage par rapport à la concurrence. Au moment de changer d'outil, la barre est légère comparée à celle du Cat, et il y a un rangement sur le chargeur. Pour les petits travaux autour de l'exploitation, il est possible de rouler en deux roues motrices. Sur la route, le Manitou est confortable, surtout avec le siège pneumatique. Le passage automatique de la 5e à la 6e est un plus.