Les Geotrac qui portent le suffixe EP (Efficient Power) possèdent désormais un moteur conforme à la norme Tier 4 interim. Ce bloc de quatre cylindres, de 3,4 ou 4,4 litres de cylindrée développe de 78 à 116 ch. L'injection est réalisée par une rampe common-rail et le ventilateur viscostatique ne s'enclenche qu'en cas de besoin. Pour se mettre en conformité avec les normes antipollution Tier 4 interim, Lindner a opté pour le filtre à particules. Il n'est donc pas nécessaire d'ajouter de l'AdBlue pour alimenter un catalyseur SCR. En revanche, il faudra reconditionner le filtre toutes les 3 000 heures. Quant à la régénération automatique, elle a lieu toutes les 30 à 50 heures. L'intervalle entre deux régénérations dépend de l'utilisation du moteur et de sa sollicitation : plus la charge du moteur est importante, plus l'intervalle entre deux régénérations sera grand. Durant ce processus, le chauffeur peut continuer à travailler normalement. Un voyant au tableau de bord lui indique que la régénération est en cours. Comme cette opération génère plus de gaz d'échappement qu'une utilisation normale, il est possible de bloquer le cycle ou de l'interrompre momentanément pour travailler dans un bâtiment. Parmi les autres évolutions liées à l'arrivée de la nouvelle motorisation, notons la présence d'un limiteur de régime. Le chauffeur programme une valeur à ne pas dépasser. La plage programmable se situe entre 1 200 et 2 300 tr/min. Enfin, le Geotrac 84ep est doté d'un accélérateur à main électronique et offre la possibilité de mémoriser deux régimes moteur, par exemple, pour gagner du temps dans les fourrières. Cette solution est proposée en standard.