L'équation est simple. D'un côté, les contraintes administratives augmentent, avec l'obligation de consigner toutes les interventions culturales et de tenir un registre d'élevage précis. A cela s'ajoutent des marges de manoeuvre de plus en plus réduites pour trouver des leviers de rentabilité. De l'autre côté, les outils intègrent toujours plus d'électronique embarquée, capable d'enregistrer et de localiser la moindre opération, jusqu'à une quantité épandue au gramme près. L'idée n'est donc pas saugrenue d'utiliser les informations collectées par les outils pour simplifier la documentation de l'exploitation et orienter les choix stratégiques. Longtemps, des barrières technologiques ont freiné ce partage d'informations. Depuis cette année, constructeurs de matériels, tractoristes et éditeurs de logiciels ont tous adopté un langage commun qui facilite le transfert des données. Les possibilités sont désormais illimitées pour qui a la capacité d'investir et de consacrer du temps à la prise en main de ces nouveaux outils.