Les nouveaux rythmes scolaires, que 4 000 communes ont adoptés dès 2013, entrent en vigueur cette rentrée dans toutes les écoles publiques (1), excepté une vingtaine qui feraient encore de la résistance. Cette organisation dégage chaque semaine 3 heures de temps dit périscolaire. Les communes ne sont pas tenues de proposer des activités mais la plupart le feront, avec un coût estimé de 150 à 200 euros par enfant. Dans ce dossier, les maires ont dû faire face à des casse-têtes propres aux communes rurales : le transport entre les écoles, les repas du mercredi midi, le recrutement sur place d'un personnel qualifié. Et face à des budgets déjà exsangues, ils s'inquiètent du caractère transitoire des aides accordées pour soutenir des activités périscolaires de qualité.

(1) Les écoles privées sont uniquement tenues de respecter les programmes et le volume horaire. Seuls 10 % des établissements catholiques appliqueraient la réforme cette année, selon le secrétaire général de l'enseignement catholique