Omniprésentes sur le terrain, en politique et dans les médias, les organisations environnementales s'infiltrent de plus en plus dans la vie quotidienne des particuliers qu'elles entendent rendre plus « responsables ». Adoubées par le gouvernement depuis le Grenelle, les associations, fondations et autres ONG qui gravitent dans la vaste nébuleuse des « environnementalistes » sont devenues les nouveaux prescripteurs, au nom de l'intérêt public.

Le nombre de leurs militants, leur écho médiatique et leur capacité d'expertise présumée leur permettent de peser sur les politiques et les entreprises, qui ne peuvent plus ignorer leurs capacités à mobiliser l'opinion publique.

La France agricole s'est posé des questions sur leur origine, leurs objectifs et leur légitmité, puisqu'elles ne sont pas élues par les citoyens qu'elles disent représenter...