Fabriqué en Allemagne par Kramer, depuis 2005, le Scorpion 7035 fait partie du renouvellement de la gamme. Elle compte 6 modèles de 3 à 5,5 t de capacité et de 122 à 156 ch. Nous avons testé un modèle de présérie. La version définitive est disponible au catalogue.
Le Claas Scorpion 7035 en images et en vidéo.
Le Claas Scorpion 7035 offre une conduite asservie au travail. (Photo de gauche)Vitesse. Le moteur entraîne une transmission hydrostatique VariPower de 0 à 40 km/h sans interruption. (Photo de droite)
FICHE TECHNIQUE |
• Puissance : 122 ch Tier 4i• Antipollution : EGR + DOC• Moteur : Deutz 3,6 l• Hauteur de levage : 6,98 m• Capacité de levage : 4.250 kg• Hydraulique : 140 l/min |
Châssis
Le Scorpion est un engin conçu pour le marché agricole. Il repose sur un châssis monobloc de 15 mm d'épaisseur. Les ponts Carraro sont freinés par des disques externes. De série, les trois modes de direction sont à réalignement automatique des roues.
Moteur
Le Deutz est refroidi par un grand radiateur monté en position frontale. Le ventilateur réversible est disponible en option. L'air chaud est soufflé vers l'arrière du capot. Le régime peut être réglé en cabine, par palier de 100 tr/min, grâce à un levier orange.
Contrôle. Le levier bleu limite la vitesse et l'orange gère le régime moteur. Le fonctionnement du premier reste approximatif. (photo de gauche)Décompression. La décompression de l'huile dans les flexibles s'effectue du bout du pouce. (Photo de droite)
Transmission
De technologie hydrostatique, la VariPower dispose de trois gammes : escargot, tortue et lièvre. Elles offrent des plages respectives de 0 à 7 km/h, 0 à 15 km/h et 0 à 40 km/h, sans interruption. L'avancement est assuré par la pédale d'accélérateur. Un levier bleu à côté de l'accélérateur à main limite la vitesse d'avancement. La commande de notre 7035 avait un fonctionnement binaire : tout ou rien. Les positions intermédiaires ne permettaient pas d'avancer. La transmission et l'hydraulique utilisent la même huile, stockée dans un réservoir de 100 l et refroidie par un radiateur.
Flèche
Tous les vérins sont équipés d'amortisseurs de fin de course. La suspension de flèche est standard, avec trois modes : auto (désactivation sous 7 km/h), forcé et stoppé. De série, le verrouillage de l'outil est mécanique et la pompe est à engrenages (100 l/min). Le Scorpion de notre test est doté d'une pompe à débit variable (option). Trois modes de manutention sont disponibles. Palette : la fourche reste parallèle au mur par la sortie automatique de la flèche à la montée. Godet : la flèche rentre toute seule à la descente. Le dernier mode est manuel.
Joystick
Le joystick est complet. Il gère la flèche et la transmission. Claas est le seul à proposer une mémorisation de position du godet, avec un appui de 3 secondes sur le joystick (à côté du bouton N). L'index pilote la troisième fonction.
Transmission. Depuis le joystick, il est possible de gérer les trois gammes, l'unique inversion du sens de marche et la mise au neutre de la transmission. (photo de gauche)Eclairage. Le Scorpion bénéficie d'un puissant éclairage sur l'avant, le côté droit et l'arrière. Il dispose d'une dizaine de phares. (Photo de droite)
Conduite
Avec la transmission VariPower, la conduite est souple. Le joystick est précis. Le système de décompression vers le tablier est un atout. Associés à la mémorisation de position du godet, les automatismes de manutention font gagner beaucoup de temps : 4 secondes sur un cycle. Lors des travaux de chargement, la mise en sécurité du chargeur est très vite atteinte. C'est l'un des chargeurs les plus faibles en capacité de charge. Les déplacements sur route sont confortables mais la transmission hydrostatique atteint ses limites en montée et siffle.
De nombreuses commandes et informations
Le design extérieur est particulièrement réussi, avec des lignes arrondies et un pare-brise panoramique. Un grand essuie-glace le balaie presqu'entièrement. L'accès en cabine s'effectue par un marchepied. Il manque une poignée à droite pour le sécuriser en trois points. L'agencement est chargé, avec de nombreux boutons à gauche du volant et beaucoup de voyants à droite, sous le tableau de bord. Des codes de couleur facilitent la lecture des commandes : gris pour l'éclairage, vert pour l'hydraulique et rouge pour la sécurité. Les pictogrammes sont clairs.
Le niveau de finition est très correct, avec des composants de qualité. Les cadrans à aiguilles dans le montant droit rappellent le style « sport automobile ». En roulant, leur taille rend la lecture difficile. Aux pieds, les deux pédales ne sont pas au plancher et une gaine de ventilation sur le côté droit limite la place pour la jambe. La visibilité générale est bonne.
Claas annonce que le capot sera plus bas sur la version définitive. Trois rétroviseurs facilitent les manoeuvres. L'éclairage de travail est très soigné. Certains phares éclairent le côté droit, souvent oublié. Cette cabine dispose de peu de rangements. En standard, le siège est mécanique. Le volant se règle facilement et la climatisation est proposée en option.
Points forts | Points faibles |
• Couplage des mouvements. • Réalignement des roues. • Amortisseurs fin de course. |
• Levier de gestion d'avancement. • Pompe à engrenage. • Place pour la jambe droite. |