C'est la deuxième fois que la clause de sauvegarde concernant la production du maïs OGM Mon 810 est retoquée. Début août, le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté du 16 mars 2012 relatif à cette clause. Il a expliqué qu'une telle mesure ne pouvait être prise par un Etat qu'en cas d'urgence, en présence d'un risque mettant en péril l'environnement, la santé humaine et animale. Sans nouveau texte d'ici les prochains emblavements de maïs, Mon 810 pourrait être semé. Sur le plan européen, un autre imbroglio juridique implique la possible autorisation d'une seconde culture transgénique, le maïs 1507 de Pioneer (contre la pyrale et tolérant au glufosinate d'ammonium).