Ventes aux enchères, en fermes, en concours, en station... Les moyens de commercialiser ses reproducteurs sont multiples. Encore faut-il cerner les besoins du marché. Et avoir dans son cheptel les animaux qui y répondent. Dans la Meuse, l'EARL Alexandre n'a pas les deux pieds dans le même sabot. Pour attirer l'acheteur jusque dans son troupeau charolais, elle présente ses animaux sur les concours, organise des portes ouvertes et se fait connaître sur internet. Dans l'Orne, EPH Holstein joue la carte du progrès génétique et de la longévité pour étoffer son troupeau et augmenter le nombre de vaches en lait à vendre. Enfin, pour palier le manque d'effectif, la race brune mise sur l'importation d'animaux allemands, ainsi que sur la motivation des éleveurs à proposer de bonnes souches, malgré un renouvellement difficile. Exemple hors berceau, avec la Fédération brune Ouest.