Les animaux nuisibles n'ont pas besoin d'internet et des réseaux sociaux pour se partager les bonnes adresses ! S'ils sont déjà passés sur votre exploitation, soyez certains qu'ils reviendront. Et chaque année, qu'ils soient à poils ou à plumes, ils sont plus nombreux à venir mettre en péril les récoltes, contaminer l'eau et les auges des élevages avec leurs fientes et détruire les stocks de fourrage. Traditionnellement, les secteurs d'élevage laitier à forte dominante herbagère comme la Franche-Comté ou le bassin du Saint-Nectaire sont les plus touchés par les nuisibles terrestres, alors que les exploitations côtières font les frais des volatiles. Mais avec le développement des TCS et de l'agriculture de conservation, qui offrent des habitats de luxe aux nuisibles, le problème se généralise et prend une ampleur jamais atteinte. Néanmoins, la contre-offensive s'organise, avec des solutions de prévention et de destruction plus efficaces, traitant à plus grande échelle et nécessitant moins de travail. Mais même avec une solution de contrôle, il convient de ne pas baisser la garde car, comme le martèlent les agriculteurs touchés, « une vigilance relachée, c'est l'invasion assurée ».