En fraise, les surfaces ont progressé de 6 %. Malgré quelques dégâts dus au froid, les rendements ont été corrects. Les prix de vente sont restés supérieurs à la moyenne durant une grande partie de la campagne. La production de cerises a diminué de 29 % par rapport à 2011. La nouaison a été irrégulière et des pluies en mai et juin ont provoqué de l'éclatement à la récolte. Les cours élevés n'ont pas toujours compensé les petits rendements et les frais de tri.
En abricot, orages et grêle ont réduit la hausse annoncée des tonnages de 11 % à seulement 7 %. Au niveau européen, les volumes ont progressé de 20 %. En début de campagne, la concurrence a pesé sur les prix, qui sont ensuite restés inférieurs à ceux de 2011. En revanche, les cours des pêches et nectarines, ont progressé. La distribution a joué le jeu et maintenu les prix malgré des importations espagnoles en hausse. Les producteurs ont pu couvrir leurs coûts, mais la campagne n'a pas permis de rattraper les pertes des années précédentes. La situation reste fragile. Les surfaces ont encore diminué, et la production est descendue en dessous de 300 000 t.
La récolte du melon a été retardée dans le Sud, le froid et la pluie ayant perturbé la nouaison. Le télescopage entre régions a gêné la commercialisation. Les cours sont restés inférieurs à ceux de 2011 durant toute la campagne. En poire, la production a reculé de 25 %. Les cours des poires d'été sont restés proches de la moyenne, malgré une petite récolte. Ils ont démarré à un niveau plus soutenu avec les variétés d'automne. En pommes, la récolte 2012 sera la plus faible de la décennie, avec un recul de 25 % par rapport à 2011. Le gel, la pluie et la grêle ont réduit le potentiel au printemps. Fin septembre, les stocks étaient en recul de 44 % et les cours ont démarré 20 % au-dessus de la moyenne des cinq dernières années. Ils se sont maintenus en octobre et novembre, avec une grande activité à l'exportation.