En début d'année, les cours des gros bovins et des broutards affichaient des chiffres plutôt haussiers. La tendance s'est inversée cet été.
Les abattages de femelles en début d'année étaient proches de ceux de 2011
Ils ont commencé à marquer le pas au printemps. Selon France- AgriMer, les abattages sur onze mois ont chuté de 37 400 têtes pour les races à viande, et 3 800 têtes pour les laitières. Les carcasses des allaitantes se sont alourdies de 4,1 kg, tandis que les races laitières ont manqué de finition. Elles affichent une perte de 3,8 kg, principalement en raison du coût de l'aliment qui aurait incité les éleveurs à réformer plus tôt. Les cotations baissent depuis août, avec davantage de rapidité dans les catégories les moins conformées. Au 1er mai, le cheptel d'animaux de race allaitante âgés de plus de 36 mois recule de 3,9 % par rapport à la même période en 2011. Même tendance pour les laitières, dont l'effectif est en repli de 2 %. Le nombre de génisses reste stable.
La tendance s'inverse en jeunes bovins
Les abattages dégringolent de 13 % sur les cinq premiers mois, puis se stabilisent et retrouvent des niveaux équivalents à ceux de 2011. Les exportations dynamiques en début d'année ont asséché l'offre, puis ont ralenti au début de l'été. Les disponibilités d'animaux dans l'Hexagone ont alors augmenté progressivement. Les cotations reculent depuis la fermeture du marché turc pendant l'Aïd, mais restent supérieures à celles de l'an dernier.
Les disponibilités de broutard progressent
En début d'année, les disponibilités étaient inférieures à la demande, et les prix ont augmenté. La tendance s'est renversée en juillet, avec un net repli des volumes expédiés à l'étranger. Les envois vers l'Espagne et l'Italie ont reculé de 41 %. D'après FranceAgriMer, le prix du maigre est corrélé à celui du gras. L'acheteur raisonne ses achats selon les cours de l'animal fini.