L'Opel est quasiment identique au Fiat. Le constructeur allemand a entamé un partenariat avec son homologue italien pour développer sa gamme de petits véhicules utilitaires. Le Combo du test était équipé d'une boîte manuelle, dont l'agrément de conduite nous a plus séduits que celui de la boîte automatique du Doblo.
IMPRESSION D'ENSEMBLE
A quelques détails près (phares, calandre), l'Opel arbore la même esthétique que le Fiat. Le modèle de l'essai possède une surface de boucliers et de baguettes latérales inférieure à celle du Doblo. En revanche, l'habitacle, revêtu de plastiques moins fragiles, correspond plus aux standards des véhicules utilitaires.
HABITACLE
La position de conduite est correcte mais souffre d'un recul insuffisant pour les chauffeurs aux longues jambes. L'assise est bonne et le volant réglable en hauteur et en inclinaison. La majorité des commandes sont regroupées près du volant. La commande Bluetooth se situe sur le volant, à portée du pouce. On retrouve l'accoudoir escamotable à droite du siège. Comme dans le Fiat, une commande de verrouillage des portes se trouve dans les accoudoirs des portières. Les picots durs des plastiques ont tendance à prendre la poussière, mais se nettoient facilement. Le Combo a les mêmes rangements que le Doblo. Le modèle essayé avait une tablette amovible, en option, au-dessus de la tablette centrale. Mais si on y bloque des feuilles, celles-ci cachent les aérateurs et la radio.
MOTEUR
Le moteur EcoFlex CDTi du Combo n'est autre que le bloc Multijet rebaptisé du Fiat Doblo. C'est en toute logique qu'il se montre puissant, coupleux et offre des reprises réactives. Il possède aussi une fonction arrêtant le moteur lorsque le véhicule s'immobilise. Elle se désenclenche à l'aide d'un bouton à côté du frein à main. Nous avons mesuré une consommation de 6,5 l/100 km.
TRANSMISSION
Deux grandes différences par rapport à la boîte du Fiat : celle du Combo essayé compte six rapports et se commande manuellement. La sixième vitesse permet de moins consommer au-delà de 100 km/h, tout en limitant le bruit du moteur. On sent un peu la pignonnerie lors des passages de rapports, mais rien de désagréable. La marche arrière s'enclenche en soulevant une bague située sous la boule du levier de vitesse puis en le poussant en haut à gauche. Certains jugeront la grille serrée, au point de confondre les rapports en rétrogradant.
CONDUITE
A motorisation identique, nous avons préféré conduire avec la boîte manuelle. Le levier est bien placé, les pédales sont réactives. Notre modèle avait des radars de recul pour sécuriser les manoeuvres. Mais ses grands rétroviseurs, dont les deux parties réduisent les angles morts, offrent déjà une bonne visibilité pour reculer. Seuls petits griefs : les chauffeurs aux petites mains trouveront la forme du volant peu agréable et le régulateur de vitesse placé un peu loin des doigts.
COMPORTEMENT
Le Combo est à l'aise dans les virages et dans les côtes. Bien suspendu, il tient la route, même avec la caisse chargée. Au-dessus de 90 km/h, la direction devient moins précise. A 130 km/h, le volant a tendance à vibrer.
CAISSE
Notre modèle possède une porte latérale et deux portes arrière. Leur ouverture et leur fermeture sont faciles, mais se font moteur arrêté. Peu pratique pour un usage professionnel agricole, cette sécurité est conçue pour protéger des vols en marche, à un feu rouge par exemple. L'ouverture totale des portes arrrière s'effectue grâce à un loquet. Comme sur le Fiat, le verrouillage de la partie arrière est dissocié des portières. Le sol de la caisse est plat et se nettoie aisément. Mais la crasse s'accumule parfois dans les guides des portes latérales. Comme dans le Doblo, les six points d'ancrage ne sont pas assez excentrés. La cloison feutrée séparant l'habitacle de la caisse est démontable sur sa partie supérieure droite, mais il faut jouer de la clé de 10 pour réaliser l'opération. Côté cabine, le siège passager ne dispose pas de système de rabattage rapide.
ENTRETIEN
Le contrôle et la mise à niveau des fluides est simple. Il est aisé de repérer les différents circuits (liquide de refroidissement, laveglace, huile...). Les filtres à huile et à gasoil sont un peu difficiles à trouver, mais le reste des organes à entretenir régulièrement sont accessibles.