Un euro ! C'est la barre symbolique avec laquelle flirte le prix du GNR (gazole non routier) depuis le début de mars 2012.
Conséquence logique, les agriculteurs cherchent des solutions pour réduire la facture, voire adopter un carburant alternatif. L'huile végétale pure, qui a longtemps fait figure de solution techniquement viable, trouve aujourd'hui ses limites.
L'arrivée des moteurs Tier 4, avec leur lot de vannes EGR, catalyseurs SCR et surtout de catalyseurs d'oxydation et filtres à particules, a mis un bon coup de frein à la filière.
Et les adeptes de la technique peinent à trouver des tractoristes prêts à garantir les moteurs.
La solution qui se dessine est celle de l'électricité et du biogaz, qui peuvent être produits à la ferme. Et contrairement à l'HVP, les constructeurs croient en l'avenir de ces filières et jouent le jeu en développant et testant des prototypes.
Les groupes en présence
Les groupes CNH et Agco sont les plus actifs, avec des solutions commercialisables pour la carburation au biogaz.
Quant au tracteur à hydrogène de New Holland, il s'appuie sur la technologie de la Fiat Panda électrique. On attend avec impatience ses premières sorties dans les champs.