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Une fois les objectifs bien définis, il est temps de comparer les appareils.
3. Le réseau
4. L'écran
5. La mémoire
6. L'autonomie
9. L'internet
1. Tactile ou clavier
Les écrans tactiles ont envahi le marché du smartphone et représentent désormais plus de 80 % de l'offre. En application agricole, ils ont l'avantage d'accumuler moins la poussière que leurs concurrents à clavier, mais sont réputés plus fragiles.
Si vous craquez pour un écran tactile, assurez-vous que ce dernier est vissé à la coque principale et non soudé, ce qui permettra de le remplacer pour une trentaine d'euros en cas de rayure ou de fracture.
Les claviers, qui tendent à disparaître, sont surtout présents sur les BlackBerry. En revanche, les appareils mixtes à écran tactile et clavier intégré se développent, et représentent une bonne alternative pour ceux qui ont du mal à apprivoiser l'écran tactile.
Evitez toutefois les modèles équipés de clavier pivotant à 180° : la charnière ne résiste pas à l'utilisation intensive.
2. Le système d'exploitation
Plus que la marque, c'est le système d'exploitation (OS) du téléphone qui doit guider votre choix.
Quatre OS constituent l'essentiel de l'offre : deux sont disponibles sur de nombreux appareils (Androïd de Google et Windows Phone de Microsoft) et deux autres sont exclusifs à l'iPhone (OS 4 et iOS 5 d'Apple) et à BlackBerry.
Samsung, Sony Ericsson, LG et HTC proposent des appareils équipés d'Androïd ou de Windows. Avec l'habitude, tous les OS se montrent assez intuitifs, même si l'iOS 5 est le plus simple à prendre en main.
Le fait qu'il soit développé exclusivement pour l'iPhone explique la différence avec Androïd et Windows Phone, qui équipent de nombreux modèles sans adaptation particulière et sont donc moins en symbiose avec l'appareil.
Le système d'exploitation de BlackBerry est le moins intuitif. Il est tourné vers l'utilisation du courrier électronique, le point fort de la marque.
Enfin, Androïd étant mis à la disposition gratuitement par Google, les appareils qui en sont équipés sont moins chers.
3. Le réseau
La 3G (vitesse 1,92 mégabit par seconde ou Mb/s) est indispensable pour surfer sur internet.
Lorsque ce signal n'est pas disponible, le smartphone se branche alors sur le Edge (384 kilobits par seconde). Dans ce cas, le chargement d'une page web est particulièrement long, voire impossible.
Certains abonnements proposent la 3G+ (14 Mb/s théorique et autour de 4 Mb/s en zone rurale) qui double voire triple la vitesse d'affichage des pages.
Il est aussi indispensable que le téléphone puisse se connecter au wifi de l'exploitation, afin de limiter la consommation en 3G.
4. L'écran
Pour visualiser des cartes radar météo, une définition d'au moins 800 x 480 pixels est conseillée.
Les écrans Super Amaled et Retina offrent la meilleure définition.
5. La mémoire
A moins d'enregistrer de nombreuses vidéos, la mémoire est rarement limitante. 8 Go (gigaoctets) sont suffisants en application normale.
6. L'autonomie
Plus le processeur est puissant, moins l'autonomie est importante. Les arguments des commerciaux en faveur d'une marque ou de l'autre ne doivent pas faire oublier que Samsung fournit la plupart des puces, y compris celle de l'iPhone.
Les écarts entre les marques, à utilisation identique, sont donc minimes.
7. Les transferts de données
Aucun système n'est parfait. Apple impose de charger le logiciel iTunes pour synchroniser l'iPhone. Ce logiciel conçu pour Mac s'avère pénible sur PC.
Sur Andoïd, il faut impérativement créer un compte Google pour transférer les données du téléphone.
Enfin, l'OS Windows Phone transfère les données avec Active Sync. Ce système fonctionne parfaitement avec Vista et Windows 7, mais rencontre des problèmes avec XP et les Mac.
Certaines marques peuvent réaliser la synchronisation par WiFi et offrent la possibilité de stocker les données dans un espace virtuel, le Cloud.
8. Les applications
Windows Phone propose toute la suite Office de Windows, tandis qu'Androïd propose les logiciels de Google.
L'iPhone bénéficie du catalogue d'applications le plus étoffé, avec notamment la grande majorité des logiciels à destination des agriculteurs.
On trouve ainsi des applications aidant au réglage des distributeurs d'engrais et des semoirs.
9. L'internet
L'iPhone, avec son navigateur Safari, est le plus rapide pour afficher les pages, mais il a un gros défaut : il ne gère pas la technologie Flash. Certains sites s'affichent donc de façon incomplète.
Androïd et Windows, qui gèrent le Flash, proposent donc la solution la plus complète.
