L'intensification des échanges mondiaux de produits d'origine agricole mais aussi la modification des pratiques, voire les changements climatiques augmentent les risques de dissémination des pathogènes, ravageurs et autres plantes envahissantes qualifiés d'organismes de quarantaine. Depuis quelques années, les maïsiculteurs français doivent faire face à la chrysomèle, qui ravage les racines du maïs sur le continent américain. Elle est arrivée en Serbie au début des années quatre-vingt-dix. La présence de quelques Diabrotica virgifera (photo) oblige désormais les agriculteurs de Rhône-Alpes et d'Alsace à mettre en place des rotations mais aussi à effectuer des traitements insecticides.

De son côté, le virus de la sharka affecte les espèces de fruits à noyau du genre prunus, comme les pêchers, pruniers ou abricotiers. Seul l'arrachage des arbres permet une lutte efficace, ce qui peut avoir des conséquences économiques dramatiques pour les exploitations.