Fendt 828 Vario : Fendt 828 Vario

Le 828 abrite le nouveau terminal Vario ainsi qu'une ergonomie héritée des gros 900. Le Fendt 828 Vario en images.

JOYSTICK. Comme sur la version précédente, on adore ou on déteste. Par rapport à son prédecesseur, le joystick intègre plusieurs fonctions supplémentaires. Même s'il est plus imposant, il reste confortable à utiliser. Il regroupe les fonctions d'inversion, deux vitesses d'avancement, deux régimes de moteur et deux distributeurs avec position flottante.

Les quatre boutons turquoise contrôlent au choix le relevage, la prise de force ou les séquences de fourrières. Le bouton rouge placé au sommet du joystick sert uniquement à arrêter ces séquences, ce qui peut induire en erreur car il manque un bouton pour stopper toutes les fonctions.

La plupart des fonctions sont contrôlées avec le terminal, ce qui fait que l'accoudoir est dépouillé. Il regroupe des touches sensitives pour toutes les commandes auxiliaires comme les ponts ou les régimes de prise de force. Elles sont toutes identiques, ce qui oblige à les regarder pour les activer. L'éclairage nocturne, avec des diodes (LED) rouges, est intense et fatigue les yeux.

Personnalisable. Le chauffeur peut choisir les fonctions contrôlées par les quatre boutons turquoise. 

Eclairage. Les commandes du 828 sont bien identifiées pour le travail nocturne grâce à des retroéclairages.

Toutes les commandes sont de couleur orange. Il est possible de mémoriser deux régimes de moteur et de les activer à partir des boutons « Min » et « Max » situés sur le joystick.

MOTEUR. Le régime mémorisé est indiqué sur le terminal. Le chauffeur peut enregistrer des régimes de moteur spécifiques pour les travaux sollicitant la prise de force, l'hydraulique ou le relevage. Bien pratique pour faucher !

TRANSMISSION. Fendt reprend le même principe de conduite au joystick des précédents Vario. Le chauffeur bascule de la conduite au joystick à la conduite à la pédale en appuyant sur un bouton de l'accoudoir. L'agressivité du joystick se règle le long du levier, celle de la pédale avec une molette.

Les boutons de réglage de la boîte sont placés sur l'accoudoir mais leur signalétique est difficilement compréhensible pour les non-initiés. Par exemple, I et II sont les plages de travail, et TMS correspond au mode Auto des concurrents.

Parmi ces boutons se trouve celui de la mise au neutre de la boîte, qui remplace le bouton placé au pied du joystick sur les précédentes versions. Il est possible de programmer simplement les vitesses d'inversion sur le terminal.

Enfin, le constructeur bavarois propose l'une des meilleures gestions du superviseur de sous-régime, avec un dispositif de détection de la pression dans la transmission qui mesure la charge et adapte automatiquement ce paramètre. 

PONTS. Les boutons de mise en route forcée et automatique du blocage du différentiel et du pont avant sont situés parmi les touches tactiles sur l'accoudoir. Une diode (LED) sur le bouton et une icône sur le tableau de bord indiquent que les fonctions sont engagées.

Le chauffeur peut régler la vitesse et l'angle de braquage qui commandent les automatismes directement sur le terminal.

PRISE DE FORCE. Les boutons jaunes d'embrayage de la prise de force sont situés sur le bloc de contrôle des relevages avant et arrière. Le régime est sélectionné à partir des touches tactiles de l'accoudoir.

Il est possible de coupler la prise de force au relevage mais le procédé est déconcertant. En appuyant sur Auto, le chauffeur transfère la commande de prise de force sur les boutons turquoise du joystick.

Il faudra aussi appuyer sur l'Auto du relevage pour coupler les deux sur ce bouton.

Il est possible de régler la hauteur du relevage pour commander l'automatisme mais il faudra alors utiliser le petit écran du tableau de bord et le manuel, comme sur un 300 Vario. Un comble avec un tel terminal.

RELEVAGE. Fendt a astucieusement regroupé les deux relevages et les deux prises de force sur un bloc commun. Deux molettes situées au sommet du bloc contrôlent la profondeur des relevages.

Seul bémol, le bouton d'arrêt placé à l'avant du bloc pourrait être mieux identifié et surtout visible depuis le siège.

Tous les autres paramètres sont réglés à partir du terminal.

Les commandes du relevage peuvent être transférées sur le joystick en appuyant sur la touche sensitive Auto.

DISTRIBUTEURS. Fendt combine trois solutions pour les sorties hydrauliques : deux distributeurs sur le joystick, un levier en croix et quatre commandes à palettes sur l'accoudoir.

Le chauffeur peut choisir l'affectation des distributeurs sur le terminal et programmer le débit et la temporisation dans les deux sens pour toutes les prises.

Il pourra aussi déterminer des priorités, choisir les sorties commandées depuis l'extérieur, voire programmer le verrouillage d'un distributeur activant un essieu directeur en fonction de la vitesse.

* « Power take-off » pour « prise de force ». 

Fort d'une dizaine d'années d'expérience avec ses terminaux Variotronic, compliqués à maîtriser, Fendt arrive avec une nouvelle mouture nettement plus conviviale.

Résultat : l'ordinateur de bord du Vario est le meilleur du test. Il combine astucieusement un écran tactile et des commandes classiques avec une molette. Cette dernière intègre une fonction de "clic", ce qui simplifie la navigation.

L'écran peut être divisé en deux, trois ou quatre parties afin d'afficher différents paramètres, y compris la caméra de recul, le guidage et l'outil Isobus.

Au démarrage du tracteur, le chauffeur décide s'il veut revenir aux paramètres de la dernière utilisation, en programmer de nouveaux ou importer ceux qui sont stockés sur une clé USB.

Une icône en haut à droite du terminal permet de revenir rapidement à l'écran de paramétrage de toutes les fonctions importantes. Assez instinctivement, le chauffeur utilise l'écran tactile à l'arrêt et les touches au travail grâce à la large poignée qui permet de se tenir à l'écran.