Réunis à Bruxelles le 29 mars, les chefs d'État se sont encore affrontés sur les questions de l'organisation et de la gestion des marchés. Ils n'ont pas pu se mettre d'accord sur le texte présenté par la présidence espagnole sur l'avenir de la Pac.

Il y était notamment question de renforcement des interprofessions et des coopératives, de contrat type et d'adaptation des règles de concurrence. Les États membres les plus « libéraux » ont refusé de jouer le jeu.

S'agissant des mesures de gestion, les réticences sont venues de la Suède, du Danemark, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de l'Estonie, qui sont favorables à une politique encore plus orientée vers le marché.

Ces trois premiers pays et la République tchèque ont également jugé que le texte allait trop loin en ce qui concerne les pouvoirs des interprofessions, l'élaboration de « contrats standard » entre les différents acteurs et la modification éventuelle des règles de concurrence. De leur côté, la France et l'Allemagne tentent de se mettre d'accord sur une proposition commune.