L'Etat veut maintenir la pression vaccinale au niveau des campagnes précédentes pour éviter que le virus circule à nouveau.Pourquoi avoir opté pour une vaccination volontaire ?Parce que depuis l'apparition de la maladie, la situation épidémiologique a évolué. Les campagnes de vaccination obligatoire ont porté leurs fruits. De 32 000 foyers en 2008, nous sommes tombés à 85 en 2009 et seulement un cette année.C'est la pression vaccinale qui compte. Notre objectif est d'arriver à 80 % de bovins et d'ovins vaccinés, comme lors des campagnes précédentes. Si nous baissons la garde, les sérotypes 1 et 8 pourraient circuler de nouveau.Y a-t-il un danger pour nos exportations ?S'il y a de nouveaux foyers, il est clair que nos partenaires commerciaux reverront leur position. Les Espagnols ont accepté la libre circulation entre nos deux pays à partir du 1er janvier 2011. Du point de vue épidémiologique, nous sommes dans la même zone. L'Italie souhaitait renégocier l'accord, avant, finalement, de le proroger. Il y a aussi des échanges avec des pays tiers dans la balance.Faut-il attendre l'arrivée du vaccin bivalent ?Non. Plus on vaccine tôt, mieux c'est. Ce produit efficace à la fois contre les sérotypes 1 et 8 est une avancée. Mais d'après le laboratoire, il ne sera disponible que courant février. En tout état de cause, les éleveurs qui auront commencé avec des vaccins monovalents devront terminer la campagne avec.Propos recueillis par Carole Hiet et Eric Roussel « Notre objectif est d'arriver à 80 % de bovins et d'ovins vaccinés. »