Sauf revirement imprévu, le prix du lait est balisé jusqu'à la fin de l'année. Le principe d'une hausse moyenne de 31 €/1 000 l sur l'année 2010 par rapport à 2009 est enté- riné par les interprofessions régionales. De plus, la flexibilité additionnelle est en net recul : la réfaction atteint au maximum - 6 €/1 000 l, contre - 18 € l'an dernier.

Saisonnalité 

Les montants varient d'une région à l'autre, selon les grilles et la saisonnalité appliquée. L'interprofession laitière de Bretagne et des Pays de la Loire (Cilouest) a publié les prix de base de juillet à décembre (voir le tableau ci- dessous). Dans ces deux zones, le lait devrait rester supérieur au seuil de 300 €/1 000 l jusqu'à la fin de l'année (hors primes et flexibilité).

Les prix en Rhône-Alpes seront sensiblement équivalents à ceux du Cilouest. En revanche, la Haute-Normandie a fait le choix d'encourager fortement la production de lait d'été. Le prix de base de juillet à août sera de 344 €/1 000 l. Il baissera à 311 € en octobre, 299,19 € en novembre et 281 € en décembre.

« L'évolution est entérinée, le climat devrait rester calme jusqu'à la fin de l'année », espère Florence Loyer, de la Fédération nationale des producteurs de lait. Car il reste du pain sur la planche pour dessiner un accord global sur l'évolution du prix du lait pour 2011. Les fameux « tunnels » avec le prix allemand, qui sont des écarts plafonds à ne pas dépasser, ne sont pas des moindres.  

 

Contrats

La contractualisation sera l'un des sujets chauds de la fin d'année. Un contrat élaboré par Danone a été signé par deux de ses grou- pements de producteurs - mais refusé par les autres - malgré les mises en garde de la FNPL sur plusieurs points qui posent problème.