Nos huit percheronnes, avec l'étalon et les sept pouliches pâturent à partir du printemps par petits groupes, expliquent Fabienne, Roland et Damien Sourzat, installés à Saint-Saturnin, dans le Cantal. Elles consomment les refus de nos quatre-vingts montbéliardes et l'herbe des parcelles de montagne éloignées.

 

D'avril à la fin d'août, un lot de poulinières séjourne sur 3 ha à 1.100 m d'altitude. Cette surface est difficilement exploitable par le reste du cheptel de notre exploitation. Un peu plus bas, à 1.000 m, nous installons aussi un lot de quatre pouliches sur 4 ha un peu isolés du reste de l'exploitation.

A l'automne, j'offre les refus de la montagne à un voisin qui élève des aubracs afin de préserver le potentiel de la parcelle pour l'année suivante.

Les juments passent tout l'hiver dehors, où elles se nourrissent d'herbe avant la tombée de la neige. Cet équilibre nous convenait parfaitement jusqu'à la chute des prix des poulains qui réduit la rentabilité des chevaux.

Nous allons diminuer l'effectif à cinq poulinières et repousser la vente des mâles jusqu'au mois de février prochain.

Nous devrions pouvoir prétendre à une aide pour cela.