L'argument principal reste économique. Il s'agit de diminuer les frais d'élevage en réduisant le nombre de jours de vie improductifs.

La tâche n'est pas insurmontable, comme en témoignent Yannick et Marie-Pierre Roul, dont les génisses ont vêlé à 23,7 mois en moyenne l'an dernier.

D'autres arguments plaident en faveur du vêlage précoce : moins de têtes, donc moins de travail, moins de bâtiments, moins d'UGB azote et moins de fumier à épandre.

« Passer l'âge au vêlage de 30 à 24 mois réduit les effectifs présents (20 % de moins), ainsi que le nombre de lots à conduire (deux au lieu de trois) », explique Guylaine Trou, du pôle herbivore des chambres d'agriculture de la Bretagne.

Enfin, il existe des pistes pour réduire le temps passé auprès des élèves, sans pour autant pénaliser leur croissance. Thierry et Monique Legendre en suivent quelques-unes dans leur élevage.

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