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SSV, trois lettres pour «side by side vehicle» (véhicule côte à côte). Ces petits engins, plus tout à fait quads, et pas encore automobiles, font une véritable percée dans le monde agricole.

Au Sima, la majorité des acteurs du marché étaient présents et deux d'entre eux exposaient des nouveautés visant directement les agriculteurs.

Facilité de prise en main

Comparée à celle d'un quad, la prise en main d'un SSV est plus aisée pour un non initié. En effet, le chauffeur conduit l'engin à la manière d'une voiture, avec un volant et un pédalier, tout en étant installé dans un siège.

De même, l'utilisateur n'a pas à se familiariser avec le passage des vitesses, qui se réduit dans la plupart des cas à une sélection entre gammes courte, longue ou marche arrière.

Enfin, l'espace alloué au conducteur et à son passager est plus spacieux, avec un véritable habitacle pour les accueillir.

Parés pour affronter des montagnes

Les SSV sont prévus pour des travaux intensifs. Leur conception intègre ainsi une transmission à quatre roues motrices, qui est bien souvent accompagnée par un blocage de différentiel.

Les motorisations à essence ou gazole leur permettent de tracter de lourdes charges, qui peuvent dépasser 900 kg pour certains modèles.

Toutefois, la particularité de ces engins reste la benne arrière qu'ils embarquent. Celle-ci transforme ces véhicules en véritables «bêtes à tout faire» pouvant emporter des charges jusqu'à 500 kg.

Conscients de la polyvalence de ces engins, les constructeurs proposent de plus en plus une possibilité d'homologation. Mais certains vont encore plus loin, en présentant désormais des modèles de haut de gamme, qui peuvent accueillir jusqu'à quatre personnes.