(87.21 Ko).
Longtemps parent pauvre de la famille des pulvérisateurs, le porté suscite un regain d'intérêt chez les constructeurs. La principale raison de ce revirement de tendance est la mise en place récente du contrôle obligatoire des pulvés.
Conscients que l'essentiel du parc d'appareils non conformes se trouve dans les exploitations de polyculture-élevage et les petites structures, les fabricants ont planché à nouveau sur le cas des engins portés.
C'est en effet par ce type d'appareil que les pulvérisateurs recalés au contrôle sont susceptibles d'être remplacés. Les constructeurs reconnaissent cependant qu'avec la difficile conjoncture actuelle, le renouvellement des appareils hors d'âge n'a pas encore débuté.
Travailler proprement avec un investissement modéré
Le dernier Sima a offert l'occasion aux spécialistes de dévoiler leurs nouveautés. Et elles étaient nombreuses. Ainsi, quatre marques du groupe Exel (Berthoud, Caruelle, Seguip et Tecnoma) ont renouvelé leur entrée de gamme.
Leurs nouveaux engins sont simples de conception et d'utilisation. Ils ne sont pas là pour réaliser des performances de pointe, mais pour permettre à leurs utilisateurs de travailler proprement avec un engin aux normes. Le tout sans investir dans un appareil sophistiqué.
De son côté, Hardi a élargi les capacités de son Mega. Là, l'idée est plutôt d'aller chercher une nouvelle clientèle venue du marché des petits traînés.
Chez Vicon, l'ensemble de la gamme de pulvérisateurs portés a été renouvelé, avec pour objectif principal la simplification de la mise en oeuvre.
Enfin, on note le retour sur ce marché de Kuhn avec le rachat de Blanchard. Les pulvérisateurs blancs et bleus de ce dernier portent désormais la livrée blanche et rouge de Kuhn et seront à terme exclusivement distribués sous cette marque.