Il faudra s'équiper de bonnes chaussures et s'armer de courage pour parcourir l'ensemble des halls du salon allemand. Trois halls supplémentaires seront ouverts pour cette nouvelle édition.

 

Parmi les autres évolutions, la DLG a procédé à une redistribution des constructeurs, avec le déplacement de Claas, John Deere et Krone du hall 4 vers les halls 27 et 13. Le déplacement géographique de ces gros pôles d'attraction devrait faciliter la circulation dans certains secteurs du salon.

 

Accueil des visiteurs français

 

Bien que situé en Allemagne, le salon se veut avant tout international. Les trois langues officielles de la manifestation sont l'anglais, l'allemand et le russe mais il sera possible de trouver des interlocuteurs francophones sur la plupart des stands. De plus, l'organisation du salon propose un espace d'accueil spécifique aux visiteurs étrangers.

 

Les agriculteurs français sont donc les bienvenus à l'International Visitor Lounge, situé dans le Hall 17. Sur place, des interprètes français offrent gratuitement leurs services pendant une heure. Une prestation qui peut se révéler bien utile pour négocier avec un petit constructeur ne parlant que l'allemand.

Ce salon est aussi le lieu idéal pour se détendre un peu et échanger avec des confrères européens.

Un espace pour le matériel d'occasion

Parmi les grandes nouveautés de l'exposition, les concessionnaires pourront apprécier le nouveau centre d'affaires pour le matériel d'occasion mis en place pour la circonstance. Situé dans le hall 7, il regroupe tous les acteurs de la filière de l'occasion, depuis les concessionnaires jusqu'aux transporteurs. L'objectif clairement affiché par la DLG est de faciliter les ventes sur les marchés d'Europe centrale et orientale. Ce pôle de l'occasion fonctionnera comme un centre d'échange d'informations et de constitution d'un réseau de commercialisation.

Les concessionnaires et acheteurs français sont les bienvenus. Ils trouveront sur place un grand nombre de sites spécialisés dans la vente internationale de matériels sur internet, ainsi que tous les intermédiaires nécessaires lors d'une transaction internationale: transporteurs, assureurs, spécialistes de la vente aux enchères et organismes de financement. La brochure regroupant toutes les informations sur ce centre d'affaires pour l'occasion est disponible en français.

Les métiers du machinisme agricole ne remportant pas plus de succès auprès des jeunes allemands que de leurs homologues français, la DLG, les concessionnaires et les constructeurs lancent une grande opération de séduction. Elle reprend l'idée mise en place par l'Aprodema lors du dernier Salon de l'agriculture à Paris.

Attirer les jeunes

Baptisée «Atelier live», l'opération vise à mettre en avant les techniques utilisées par les techniciens et ingénieurs dans les ateliers. Les démonstrations permettront aux visiteurs d'assister en direct à la réalisation d'un diagnostic de panne sur une boîte de vitesses complexe, à l'entretien d'une pompe hydraulique ou encore à l'utilisation des logiciels de télématique. Avec comme objectif le recrutement de jeunes motivés par le matériel agricole.

Parallèlement, la DLG poursuit sa campagne de formation à la sécurité avec le toujours très populaire simulateur de conduite. Une bonne occasion pour les fils et filles d'agriculteurs de se rendre compte de leur marge de progression dans la manipulation du tracteur. L'objectif ici est de motiver les jeunes candidats à passer le permis T, sésame indispensable pour conduire un tracteur sur route en Allemagne. La DLG dispense d'ailleurs des formations pour préparer cet examen.

Les bioénergies toujours à l'honneur

La passion du matériel anime la plupart des visiteurs du salon mais l'intérêt pour les bioénergies, souvent motivé par des subventions très avantageuses outre-Rhin, ne se dément pas. Cette année encore, deux halls et l'espace d'exposition extérieur seront entièrement consacrés aux énergies renouvelables. L'essentiel des solutions présentées concernera toutefois le solaire photovoltaïque et la méthanisation. En revanche, l'huile végétale brute et le biodiesel, qui tenaient le haut de l'affiche en 2007, sont quasi passés aux oubliettes. La plupart des tractoristes ont d'ailleurs cessé de faire de la compatibilité avec l'un ou l'autre carburant vert un argument de vente. Enfin, le hall 11 abritera un ensemble de solutions pour la préservation de l'eau et du sol, mis en avant pour la première fois sur le salon.

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