1. Haut de gamme. Performant et agréable à conduire, le Fendt est aussi le tracteur le plus cher de l'essai.
2. Dépannage. En cas de panne de la boîte Vario, le bouton rouge verrouille la pompe afin de rentrer à la ferme en mode mécanique.
3. Entretien. Les radiateurs s'écartent totalement pour le nettoyage des poussières et des pailles.
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Lancée en 2007, la version Tier 3 du 412 bénéficie du TMS qui gère conjointement la boîte Vario et le moteur.
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Moteur: 9/10
Ce moteur Deutz de 4,04 litres possède le même bloc que l'Agrotron K mais se distingue par une configuration à quatre soupapes par cylindre, un ventilateur viscostatique et l'absence de Boost. Ses performances à la prise de force sont dans la moyenne mais sa puissance en traction pure est la plus faible de l'essai. Le Vario s'est montré le plus économe, en particulier à la prise de force. Au travail, le moteur paraît très résistant et endure des chutes de régime jusqu'à 1 500 tr/min, en partie grâce à la transmission à variation continue. Il est possible de mémoriser deux régimes sur le terminal Vario.
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Bruit: 10/10
Subjectivement, le Fendt a été le moins bruyant dans les champs et sur la route. Une impression confirmée par les mesures de la DLG, avec seulement 71,7 dB(A) à pleine charge.
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Transmission: 10/10
La variation continue Vario est proposée en standard. Le chauffeur sélectionne l'une des deux plages de travail avec un simple bouton et peut travailler de 50 m/h à 40 km/h en continu. Trois modes de conduite sont possibles. En manuel, le chauffeur change la vitesse d'avancement en poussant ou en tirant sur le joystick principal. Le régime moteur est fixé avec l'accélérateur à main. En mode pédale, l'avancement est contrôlé par la pédale de droite, et le régime moteur déterminé automatiquement par le logiciel TMS. Ce mode est utile sur la route. Enfin, en mode joystick, le chauffeur contrôle l'avancement avec le levier principal et laisse le TMS gérer le régime en fonction de la charge. La progressivité de l'accélération et la course de la pédale peuvent être modifiés rapidement pendant le travail. Le TMS permet d'utiliser le tracteur en programme économie, qui tolère une chute de régime de 30 % avant d'agir sur la transmission, ou en programme puissance, qui n'accepte aucune chute. Tous les modes intermédiaires sont aussi disponibles et sélectionnables sur l'écran Vario.
Globalement, cette transmission permet toutes les utilisations imaginables pour peu que le chauffeur prenne le temps de les découvrir en navigant dans les différents menus du terminal. A l'arrêt dans les pentes, la transmission maintient automatiquement le tracteur à l'équilibre. Mais attention à ne pas oublier le frein à main en coupant le contact car le Fendt se met en roue libre.
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Sur la route: 9/10
La suspension du pont avant Fendt est montée sur un essieu Dana. Combinée à la suspension pneumatique de la cabine, elle offre la vie à bord la plus confortable de l'essai. Le Fendt est aussi le plus stable sur la route, grâce à sa direction très rigide et à ses freins progressifs.
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Relevage: 7/10
La capacité de relevage augmente progressivement sur toute la course, pour atteindre 5 928 kg en haut. Les différents paramètres se règlent exclusivement sur le terminal. Le contrôle d'effort est efficace sans être exceptionnel. Fendt offre la possibilité de contrôler le relevage depuis le joystick en transférant la commande sur les boutons turquoises. On peut regretter qu'il ne soit pas possible de programmer une augmentation du régime moteur lorsque les bras se relèvent, alors que cette solution est offerte pour les distributeurs hydrauliques.
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Hydraulique: 5/10
Le circuit load-sensing et les quatre distributeurs sont proposés de série. Le contrôle de ces derniers s'effectue à partir d'un petit levier en croix et de deux boutons placés sur le joystick.
Le débit maximal et la puissance hydraulique sont les plus faibles du test mais une pompe de plus grande capacité est disponible en option. En revanche, cette hydraulique est la plus appréciée à l'utilisation. Le débit et la temporisation de chaque distributeur sont réglables sur le terminal et il est possible de bloquer les sorties indépendamment les unes des autres et de déterminer des priorités. Deux distributeurs peuvent être commandés depuis l'extérieur.
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Prise de force: 7/10
Les régimes 540, 540 Eco et 1 000 sont fournis en standard. La sélection du régime et l'engagement de la prise de force s'effectuent sans difficulté à partir de touches sensitives. Il est possible d'automatiser l'engagement et le débrayage en fonction de la position des bras, mais il faut alors transférer la commande de relevage sur les boutons turquoises du joystick, comme s'il s'agissait d'une séquence de bout de champ. Le réglage de la position des bras pour l'automatisation s'effectue sur le petit écran du tableau de bord plutôt que sur le terminal.
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Cabine: 6/10
Ergonomie. L'essentiel des commandes et des réglages se situe sur le joystick et le terminal Vario.
Le chauffeur un peu à l'étroit. Le 412 est doté de l'une des plus petites cabines et surtout de la moins spacieuse. Difficile, par exemple, de loger confortablement un adulte sur le siège passager. Les possibilités de rangement sont assez limitées, de même que les solutions d'alimentation électrique. La visibilité sur l'avant n'est pas la meilleure, en partie à cause des sorties de ventilation placées horizontalement de part et d'autre de la colonne de direction. La vue sur l'attelage est satisfaisante. Comme pour le reste de la cabine, l'ergonomie est inégale. Parmi les points positifs se trouvent le terminal Vario, les commandes par touches sensitives, le levier en croix de contrôle des distributeurs et le joystick principal. En revanche, l'accélérateur à main se situe à une place peu conventionnelle, sur le pilier droit. De même, l'inverseur à gauche est une toute petite palette qui semble bien fragile. Néanmoins, son utilisation n'est pas indispensable puisque le sens de marche est aussi contrôlé à partir du joystick principal.
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LE BILAN DE L'ESSAI |
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LES PLUS |
LES MOINS |
- Moteur efficace. - Transmission polyvalente. - Excellent au transport. |
- Cabine trop petite. - Faible performance de l'hydraulique. - Utilisation complexe pour le néophyte. |