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Pour les constructeurs de semoirs et leurs utilisateurs, l'événement le plus notable de ces deux dernières années a sans conteste été l'instauration de la réglementation sur la circulation routière des véhicules et matériels agricoles. Ainsi voit-on apparaître des combinés de semis de 3,5 mètres de largeur, de façon à ce que leur transfert sur route puisse s'effectuer sans voiture pilote.

Ce changement réglementaire menace les appareils ayant une largeur immédiatement supérieure et incite par conséquent les adeptes des semoirs de 4 mètres à repenser l'organisation de leurs chantiers de semis. Le travail fondé sur une largeur de 3,5 mètres est en effet favorable aux interventions (fertilisation et traitements) sur 28 mètres de largeur.

Evolutions en système conventionnel, essor en techniques alternatives

En termes de débit de chantier, un outil de 3,5 mètres avançant à 8 km/h peut semer autant qu'un autre plus large de 50 cm à une vitesse de 6 km/h. De ce fait, les constructeurs équipent les semoirs d'organes de mise en terre plus résistants ou nécessitant moins de puissance pour pénétrer le sol. Si les socs traînants figurent en configuration standard, on assiste à une généralisation des disques, simples ou doubles.

Des disques, il en est question lorsque l'on évoque le semis en techniques culturales simplifiées (TCS), le semis direct et le semis sous couvert. Les appareils permettant ces travaux ne cessent de trouver de nouveaux acquéreurs.

Autrefois courtisé par quelques spécialistes sud-américains, le marché du semis en TCS ou sans préparation du sol est désormais investi par des constructeurs plus traditionnels. Les intérêts agronomiques et économiques permis par ces outils attirent un nombre croissant d'agriculteurs.