Réponse : Lorsque la Safer estime que le prix et les conditions de l'aliénation sont exagérés, elle adresse au notaire chargé d'instrumenter la vente une offre d'achat à ses propres conditions.
Si le vendeur n'accepte pas l'offre, il peut soit retirer le bien de la vente, soit demander la révision du prix au tribunal de grande instance.
Si dans un délai de six mois à compter de la notification de l'offre par la Safer le vendeur a gardé le silence, il est réputé avoir accepté le prix proposé par la Safer.
Le propriétaire qui renonce à vendre peut envisager une nouvelle vente et devra renouveler la notification à la Safer.
Dans votre cas, dès que vous voudrez vendre, vous devrez renouveler la procédure auprès de la Safer. Vous n'êtes pas obligé d'attendre trois ans pour vendre. Ce délai concerne le cas de fixation du prix par le tribunal. La loi précise qu'en cas de fixation judiciaire du prix, si le vendeur le demande dans un délai de trois ans à compter d'un jugement devenu définitif, la Safer est tenue d'acquérir le bien au prix fixé par le tribunal, éventuellement révisé si la vente intervient au cours des deux dernières années.