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RAPPEL

Des limites maximales à ne pas dépasser

Le texte européen sur les mycotoxines au champ ne porte que sur l'alimentation humaine. Celui sur l'alimentation animale est en cours de discussion. Les céréales à paille sont surtout concernées par le désoxynivalénol ou Don. La limite maximale de Don est fixée à 1 250 ppb (µg/kg) pour les céréales à paille non transformées, excepté pour le blé dur et l'avoine. Pour ces derniers, le seuil est établi à 1 750 µg/kg. Dans les farines, semoules et grits, et les pâtes sèches la limite est de 750 µg/kg, et de 500 µg/kg pour le pain, les pâtisseries, les biscuits, les snacks et les céréales de petits-déjeuners. Pour les aliments pour nourissons, le seuil est fixé à 200 µg/kg.

 

 

Trois processus de résistance

Trois processus expliquent les différences de sensibilités variétales aux attaques de fusariose:

- la résistance à la contamination qui met en jeu un mécanisme limitant l'efficacité de la contamination;

- la résistance à la propagation de la maladie après contamination. Il s'agit de la capacité de la variété à limiter la progression des symptômes. La contamination peut rester localisée à l'épillet contaminé ou progresser vers les épillets voisins, voire à l'ensemble de l'épi;

- la résistance à l'accumulation du Don qui met en jeu un processus de détoxification ou de moindre production de Don (déoxynivalénol).