Certes, la version que nous avons testée il y a huit ans était plus rustique et moins puissante, mais nous retrouvons la même efficacité de franchissement. Le L200 bénéficie aussi d’un look complètement revu, plus agressif et mieux fini.

 

Habitacle. Notre modèle comporte une marche avec anti-grip qui est plutôt bienvenue et pratique pour grimper en cabine. Une fois assis, nous avons l’essentiel sous les yeux : gestion de la vitesse et navigation au volant, informations de conduite juste derrière, et écran sur la droite. En statique, le confort semble au rendez-vous de cette finition « Club Cab Intense ».

Moteur. Bien plus puissant, le L200 est désormais proposé à 154 ch minimum. Le nôtre en compte 181. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on les ressent bien à la conduite. Un bloc de 2,4 litres turbo diesel avec injection à rampe commune anime ce pick-up. Au niveau de la consommation, le L200 figure parmi les mauvais élèves.

 

Transmission et ponts. C’est une boîte manuelle 6 vitesses qui équipe le Mitsubishi. Un système start-stop est activable à l’aide du bouton « A ». La transmission intégrale Super Select propose quatre stratégies de conduite : 2 roues motrices, 4 roues motrices avec répartition du couple avant/arrière 50/50, mais adaptative en fonction de l’adhérence, répartition égale de la puissance sur les quatre roues 4 HLC, et la gamme courte 4 LLC. Exit l’ancien levier de commande, c’est un sélecteur électronique qui donne accès au mode de traction.

Rayon de braquage le plus faible

Maniabilité. L’empattement court, le faible patinage et l’angle de braquage des roues procurent au L200 le rayon de braquage le plus court du test : 6,14 m. Cet avantage se ressent d’autant plus à la conduite que le pick-up se manœuvre facilement. Si l’on ajoute la puissance, il devient un vrai beau joujou.

Sur la route. Peu de reproches à faire au L200 dans ce domaine. Son comportement sur route est parmi les meilleurs du test : puissant en accélération, en freinage, confortable, il n’a rien à envier à une berline, d’autant qu’il en possède toutes les commandes routières via le volant ou l’écran.

Puissant et quelque peu raide

En franchissement. Petite frayeur, le pick-up a tendance à patiner au démarrage d’une côte pierreuse et glissante. Il faut dire que les pneus, pas vraiment tout terrain, n’aident pas. Ensuite, le parcours révèle une certaine raideur de notre véhicule. Ce L200 est dur au niveau des suspensions. Il fait quand même le job et n’est jamais en difficulté. Avec plus d’élan, mais avec moins de sécurité, nous sommes moins secoués. Le pick-up montre alors une belle capacité de franchissement. Il n’y a pas trop de rebonds depuis le siège.

 

Caisse. Pas moins de six points d’attache sont prévus. Elle offre un volume de 1,20 m3, mais avec une largeur faible entre les passages de roues. Sa hauteur est de 88 cm au-dessus du sol. À ce titre, elle figure dans les moins bons élèves. Mais vu les atouts du pick-up, on lui pardonne bien volontiers.