L’activité commerciale est convenable sur les marchés et contraste un peu avec la tension imposée en début de mois par les intégrateurs. Ces derniers restent préoccupés par l’état sanitaire des veaux qui ont pris un coup de chaleur ou de ceux atteints par la fièvre catarrhale ovine (FCO), notamment dans le Grand Ouest. L’activité à l’exportation reprend doucement dans le Rhône-Alpes, mis à part pour la région toujours bloquée par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Les tarifs ont été reconduits sur les marchés de Lezay, les marchés d’Armor, de La Talaudière ou de Bourg-en-Bresse. Les bons veaux prim’holsteins ou normands se vendent de 350 à 370 €, et de 330 à 350 € pour ceux de 45-55 kg. Les prix des veaux lourds convenant pour l’exportation approchent les 400 €. Les sujets légers sont faiblement valorisés et les maigreux ou sans potentiel sont invendables.

Pour les montbéliards d’engraissement, la gamme tarifaire va de 100 à 140 € pour les veaux légers, de 250 à 350 € pour les animaux convenables de 45-55 kg et de 400 à 500 € pour les bons sujets de 50-60 kg, voire de 550 à 600 € pour les supérieurs pour l’exportation.

Les croisés laitiers ou mixtes suivent la même tendance. Avec des écarts importants de valorisation d’une région à l’autre, notamment en fonction de la destination des veaux.