Les volumes connaissent une légère progression, qui compense les retards de mises en place et les expéditions qui demeurent importantes à l’exportation. L’activité commerciale demeure fluide, voire dynamique sur certains secteurs, avec des intégrateurs contraints de revaloriser les veaux afin de remplir leurs ateliers. Sur les marchés et dans les centres de regroupement, les prim’holsteins et les normands ordinaires de 40 à 45 kg s’échangent entre 200 et 320 €. Les sujets convenables de 45 à 50 kg se négocient entre 340 et 380 €, tandis que les plus lourds, de 50 à 55 kg, atteignent 380 à 400 €, voire 420 à 450 € dans les meilleurs lots destinés à l’exportation.

La fermeté reste de mise sur les veaux croisés, qu’ils soient laitiers ou allaitants. Les veaux de milieu de gamme trouvent facilement preneur entre 360 et 450 € dans les taupes ordinaires. Les bons croisés limousins, gris ou croisés blanc bleu ordinaires s’affichent entre 480 et 550 €. Les blanc bleu ou jaunes de type R viandés se négocient de 550 à 620 €, et jusqu’à 650 à 750 € pour les meilleurs U. Du côté des limousins, le recul de l’offre facilite les transactions, même si les tarifs restent stables, avec des bons mâles toujours valorisés entre 780 et 850 €.