Les intégrateurs peinent à mesurer les prix face au recul de l’offre. La concurrence de l’Espagne reste forte malgré les frais des tests PCR. Dans le sud du pays, les complications administratives générées par le piratage de l’Arsoe pose un problème, même si des accords de simplification ont été actés avec l’Espagne.

Privée de veaux allemands (fièvre aphteuse) ou irlandais (hors saison des vêlages), la demande se concentre sur le marché français.

Ce matin sur le marché de Lezay, les veaux prim’holsteins et normands ont été valorisés de 120 à 160 € pour les 45-55 kg et de 160 à 200 € pour les lourds. Ces tarifs peuvent monter jusqu’à 220 € sur les cadrans bretons. Les transactions sont fluides pour les montbéliards de la Région Rhône-Alpes. Les gros montbéliards qui partent vers l’Espagne sont négociés entre 320 et 370 € sur les marchés de La Talaudière, Bourg-en-Bresse et Saint-Laurent-de-Chamousset ou dans les centres de regroupement privés. Les montbéliards convenables de 65 kg sont vendus entre 200 et 280 € tandis que les prix des sujets plus légers sont maintenus entre 120 et 180 €. Les bons veaux abondances sont vendus de 220 à 300 € tandis que les plus légers sont négociés entre 120 et 180 €.

Le commerce est facilité par le recul de l’offre pour les croisés taupes, rouges, gris, jaunes ou blanc bleu de moyenne conformation, vendus à des tarifs facilement reconduits. Ils sont compris entre 150 et 200 € pour les O et de 230 à 330 € pour les R en fonction de la race et du poids.

Pour les bons veaux croisés montbéliards ou blanc bleu U, la demande est soutenue à l’exportation sur l’Italie ou l’Espagne, ce qui engendre une très bonne tenue des cours. Les tarifs sont maintenus entre 400 et 500 € pour les mâles et de 350 à 450 € pour les femelles, voire plus pour les veaux très bien conformés. Malgré les sorties de juin, les bons mâles limousins sont facilement vendus de 600 à 670 € et les prix des femelles se situent entre 450 et 600 €.