Les mouvements de veaux à l’exportation sont contraints par les tests PCR alors que les besoins sont réels. Cela assure un maintien des prix à des niveaux élevés en Espagne, tandis que la France fait face à un manque de places. Les sujets légers de moins de 45 kg ou à faible potentiel de croissance ne sont pas commercialisables.
Sur les marchés, les tarifs tendent à se stabiliser pour les veaux prim’holsteins, normands, abondances, simmentals ou montbéliards malgré un tri sévère. Les tarifs pour l’engraissement sont maintenus entre 50 et 100 € pour les laitiers de 45-50 kg et montent jusqu’à 100-140 € pour ceux de 50-60 kg.
Les veaux les plus lourds avec une PCR négative sont valorisés entre 140 et 160 € à l’exportation. Les abondances et simmentals sont négociés entre 130 et 160 € pour les bons sujets et de 50 à 100 € pour les ordinaires. Les prix des bons montbéliards lourds pour l’exportation (de plus de 65 kg) sont reconduits entre 280 et 320 €, tandis que les animaux de 50-60 kg sont vendus entre 160 et 220 € et ceux de 45-50 kg de 50 à 100 €.
Pour les croisés, l’animation commerciale dépend également du statut sanitaire. La tension reste forte pour les croisés de moyenne conformation dont les tarifs ont rejoint ceux des laitiers ou des races mixtes. Seuls les veaux de bonne conformation U restent valorisés entre 350 et 450 €, voire 500 € en fonction des marchés et des résultats des tests PCR.