Les places disponibles chez les intégrateurs sont contingentées pour ne pas déséquilibrer le commerce du veau gras dans cinq mois. L’exportation est également saturée et les engraisseurs de veaux, pour faire du jeune bovin, sont de moins en moins nombreux faute de rentabilité.

 

La tension reste forte sur les marchés. Les prix des prim’holsteins, normands, abondances, montbéliards ou croisés sont orientés à la baisse. La majorité des prim’holsteins se vend en dessous de 100 €/tête. Les bons veaux lourds plafonnent et se négocient encore de 120 € à 130 €/tête à destination de l’Espagne.

 

Le commerce est également compliqué pour les normands et les croisés laitiers de moyenne conformation souvent délaissés par les engraisseurs. Les veaux convenables se vendent entre 80 € et 120 €/tête. Les meilleurs partent à 180 €/tête. Les tarifs des montbéliards sont aussi malmenés malgré le repli de l’offre sur le marché de Bourg-en-Bresse (–350 veaux). Les bons sujets sont valorisés autour de 210 €/tête et la marchandise standard se négocie de 130 € à 180 €/tête.

 

Le marché dans les veaux de race à viande est tendu aussi. Les tarifs se replient dans les bons croisés montbéliards avec des cours qui plafonnent à 500 €/tête. Les femelles et la marchandise de moyenne conformation baissent de 30 €/tête sur les marchés de Bourg-en-Bresse et de Saint-Laurent-de-Chamousset.

 

En limousin, les très bons veaux résistent à la baisse sur le marché de Lezay avec une valorisation comprise entre 450 € et 520 €/tête. Les veaux plus légers sont malmenés, les prix baissent de 20 €/tête.