En début de semaine, le tri dans le ramassage des veaux dans les campagnes est marqué. Peu de petits veaux sont présents sur les foirails. La grande majorité des veaux prim’holsteins se négocie entre 70 de 120 €/tête. Les plus gros ne dépassant pas 140 €/tête. Les veaux normands sont sévèrement triés par les acheteurs. Les animaux légers ou de conformations moyennes se vendent au même prix que les prim’holsteins. Les bons veaux de plus de 60 kg restent en revanche recherchés pour l’élevage ou le label. Leurs tarifs sont stables et compris entre 170 et 200 €/tête sur les marchés normands.

 

En montbéliards, la tendance est baissière. Les places dans les ateliers manquent. Les tarifs sont en repli sur les marchés de Saint-Laurent-de-Chamousset, la Talaudière ou de Bourg-en-Bresse. Les sujets lourds et bien conformés se vendent de 200 à 250 €/tête, mais les tarifs chutent entre 120 et 160 €/tête pour ceux de 50 à 60 kg et de 55 à 110 €/tête pour les plus petits de 45 à 50 kg. Les plus légers sont invendables.

 

Dans les veaux issus de croisement laitier, la gamme tarifaire est large. Les très bons croisés blanc bleu, ou mixtes lourds se vendent avec un peu plus de difficulté, mais avec des tarifs encore compris entre 450 et 550 €/tête en fonction de la race et de la conformation. Le commerce est plus sélectif dans les sujets convenables et plus légers. Les prix des croisés allaitants ou laitiers de moindre conformation tombent au niveau des veaux laitiers.