L’activité dans la zone Uniporc Ouest de la semaine passée est du même niveau que les semaines précédentes. Avec 362 422 porcs abattus pour un poids moyen de carcasse qui passe sous la barre des 95 kg, à 94,92 kg (–106 g), elle montre un léger déséquilibre offre/demande en faveur de la production.

 

La séance du jour au Marché du porc breton (MPB) ne dément pas cette tendance : le cours reprend 0,1 centime à 1,394 € base 56 TMP, dans un marché bien approvisionné avec près de 7 700 porcs présentés.

 

Dans le nord de l’Europe, les cotations sont stables. Le prix danois n’a pas progressé depuis le début de l’année ; la Belgique fait état d’une demande faible, sans véritables impulsions attendues avant la fin de février. Même tendance en Allemagne, où le commerce reste atone, sans grands changements attendus avant le début de mars. Pourtant, la demande en porc vivant est toujours supérieure à l’offre, et les abattages restent d’un haut niveau, avec des poids qui se stabilisent. En Autriche, le cours a été également reconduit dans un contexte de marché équilibré.

 

Dans le Sud en revanche, les cours sont haussiers. En Espagne, où le prix a progressé de 1,3 centime, l’activité est toujours soutenue, portée par un commerce à l’exportation vers les pays tiers (Chine, Corée du Sud, Japon, Philippines…) très dynamique grâce à un prix très attractif. Le déséquilibre offre/demande est net depuis deux semaines, à la suite des abattages massifs.

 

Le prix espagnol a désormais rejoint le niveau du prix allemand tandis que le cours français poursuit sa course en tête. L’immobilisme du cours allemand pourrait stopper cette évolution des cotations concurrentes.