« Tous les marchés européens subissent depuis maintenant dix jours la pression à la baisse déclenchée par la première chute du cours allemand, regrette le MPB. Le marché chinois, qui a permis la remontée des cours depuis le mois de mai, est maintenant sous la pression relative des viandes nord-américaines vraiment très bon marché. »
Dans cette ambiance, les prix réduisent sans qu’il y ait de pression des offres européennes. « Le handicap de l’Europe est la chute de consommation dans tous les pays, poursuit le MPB. Il manque du dynamisme, des animations pour relancer la demande. » Les exportations d’automne étant souvent plus toniques que celles d’été, l’offre et la demande devraient s’équilibrer.
À Plérin, l’activité est guidée par des offres dont les poids de carcasse progressent de 300 g, « sûrement parce que la climatologie est plus favorable à la croissance des animaux », explique le MPB.