Sur Euronext, la séance du mercredi 6 novembre 2024 « a évidemment été marquée par les résultats des élections américaines, constate Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce jeudi 7 novembre 2024. Très rapidement, la parité euro/dollar a connu une forte correction baissière avec des échanges sous son plus bas niveau depuis juillet dernier, en repassant sous le niveau de 1,0750. […] La baisse de l’euro offre actuellement un élément de soutien aux cours des céréales, offrant un gain d’opportunité pour l’activité à l'exportation et un surenchérissement des prix des marchandises importées. »

Les cours du blé et du maïs ont progressé mercredi sur le marché à terme européen, rebondissant après le récent repli. La tonne de blé a clôturé la séance à 216,50 € (+2,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 228 € (+0,25 €) sur celle de mars 2025. Celle de maïs a terminé à 211,25 € (+3,75 €) sur novembre et à 215,75 € (+3,50 €) sur mars 2025.

Vers 15h30 ce jeudi 7 novembre, la tonne de blé s’affichait sur Euronext à 215,25 € (–1,25 €) sur l’échéance de décembre et à 225,75 € (+2 €) sur celle de mars. Celle de maïs reculait de 1 € sur les échéances de mars et de juin, pour s’échanger à 210,25 et 215 €. Argus Media souligne par ailleurs que la situation politique allemande « amène également un facteur d’instabilité après le limogeage du ministre des Finances, Christian Lindner, par le chancelier Olaf Scholz ».

À la Bourse de Chicago

À la Bourse de Chicago, « la remontée de l’indice du dollar américain a exercé une certaine pression sur le marché », rapporte Sitagri dans sa note quotidienne. Les cours du maïs comme du blé ont toutefois progressé à la clôture. Légèrement en blé, de 0,75 cent par boisseau, pour terminer à 5,7325 dollars par boisseau après une grande amplitude de variation en journée. Plus fortement en maïs, avec une progression de 7,75 cents de dollar par boisseau sur décembre (clôture à 4,2625 dollars par boisseau).

Le prix du maïs retrouve ainsi « ses plus hauts niveaux depuis un mois, [porté] par des rachats de la part des fonds, explique Argus Media. La publication du rapport mensuel de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) amène ainsi à quelques ajustements de positions. »

Raphaëlle Borget