Sur Euronext, blé et maïs continuent leur rebond sur Euronext « par sympathie avec le marché de Chicago », indique Argus Media. Le cabinet précise que « le regain de tensions géopolitiques en mer Noire supporte également les cours ». Et dans son dernier rapport, l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) a révisé à la baisse ses estimations de production européennes pour 2024, à 122 Mt de blé (–4 Mt sur un mois), et à 59,5 Mt de maïs (–0,5 Mt), rappelant « la tension du bilan céréalier européen. »
Le vendredi 13 septembre sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 225 € (+2,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 232,75 € (+2,50 €) sur celle de mars. La tonne de maïs a terminé la séance à 205,50 € (+1,75 €) sur l’échéance de novembre, et à 212 € (+2 €) sur celle de mars.
À Chicago, « le complexe du blé a affiché des gains à deux chiffres » (plus de 10 centimes de dollar par boisseau), souligne Sitagri. Argus Media estime que les marchés américains du blé et du maïs « n’ont ni tenu compte de la hausse des stocks mondiaux de blé affichée jeudi par l’USDA ni de la hausse du rendement de maïs attendue aux États-Unis ».
À l’ouverture de la séance du lundi 16 septembre, peu avant 11 heures, la tonne de blé ouvrait dans le rouge, à 223,75 € (–1,25 €) sur l’échéance de décembre, et à 231 € (–1,75 €) sur l’échéance de mars. Celle de maïs s’affichait à 205,50 € (stable) sur novembre, et à 211,75 € (–0,25 €) sur mars.
Argus Media souligne qu’en Europe centrale, la tempête Boris « provoque des inondations exceptionnelles ». Des dégradations des cultures de maïs sont à prévoir.