Les cours des blés, orges et maïs ont amorcé ces derniers jours un net fléchissement sur des marchés mondiaux rassurés par la perspective d’une hausse des surfaces cultivées aux États-Unis et en l’absence d’évolution majeure sur le front ukrainien.

À la Bourse de Chicago, le contrat de référence sur le blé américain de variété SRW (Soft Red Winter Wheat) est descendu lundi 27 mars 2023 à son plus bas niveau depuis septembre 2021.

Sur le marché européen, le blé a perdu environ 5 % en huit jours et s’échangeait mercredi 1er mars sur Euronext autour de 274 euros la tonne pour une livraison en mai, soit son niveau d’avant l’invasion russe de l’Ukraine.

« Nouvelle séance de baisse sur le blé, toujours dans un contexte de compétitivité des origines mer Noire et d’anticipation de prolongement du corridor à venir », ajoute ce matin Agritel.

Ainsi mercredi 1er mars 2023, la tonne de blé a clôturé à 272,50 euros (–3,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 268,00 euros sur celle de septembre (–3,50 euros).

La tonne de maïs, elle, a terminé la séance à 271,50 euros (–3,00 euros) sur l’échéance de juin et à 271,50 euros (-4,25 euros) sur celle d’août.

Orge fourragère

« Par contre, on enregistre une forte demande à court terme sur de l’orge fourragère dont les bases progressent nettement », complète le cabinet précisant notamment que la Jordanie a acheté 100 000 t d’orges fourragères origines optionnelles.

« Sur la scène internationale, Taïwan a acheté près de 50 000 t de blé origine USA. Le Maroc a importé 293 298 t de blé tendre sur le mois de février dont 172 219 tonnes de France, 110 079 tonnes d’Allemagne et 10 999 tonnes de Lituanie », souligne encore Agritel.

Le jeudi 2 mars 2023, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,75 euro sur l’échéance de mai, à 273,25 euros, et sur celle de septembre, à 268,75 euros.

Celle de maïs gagnait 0, 25 euro sur l’échéance de juin, à 271,75 euros, et était stable sur celle d’août, à 271,50 euros.