« Le repli de l’euro face au dollar n’a guère apporté de soutien aux cours en fin de semaine, indique Agritel dans sa note quotidienne. Un nouveau repli des prix sur Euronext de la récolte de 2022 a ainsi été observé, tirant dans son sillage les cours de la nouvelle récolte et les prix du marché physique. » Le vendredi 24 février 2023, la tonne de blé a clôturé à 279,75 euros (–4,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 280 euros sur celle de mai (–3,75 euros). La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 288,50 euros (–6,75 euros) sur l’échéance de mars et à 279,50 euros (–4,75 euros) sur celle de juin.
Ce lundi 27 février 2023 vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l’échéance mars, à 278,50 euros, et 1,75 euro sur celle de mai, à 278,25 euros. La tonne de maïs perdait 6 euros sur l’échéance de mars, à 282,50 euros, et 2 euros sur l’échéance juin, à 277,50 euros. Le cabinet souligne que « les échanges entre la Chine et la Russie au sujet du conflit russo-ukrainien semblent rassurer tout comme les discussions entre Vladimir Poutine et Tayyip Erdogan. Les opérateurs sont très focalisés sur les signaux en faveur du maintien du corridor export au départ de l’Ukraine. »
En France, l’état des céréales surveillé
« En France, les conditions sèches en cette période hivernale restent préoccupantes », juge Agritel. Certes, le cabinet relaye les proportions élevées de cultures en bonnes à très bonnes conditions en France au 20 février 2023, selon les observations de Céré’Obs : 95 % en blé tendre, 94 % en orge d’hiver. Mais il estime qu’il « faudra désormais suivre l’impact des vagues de froid encore à venir et surtout l’évolution de l’état des cultures au printemps. »