« Une certaine anxiété gagne les opérateurs cette semaine à l’approche de la date d’anniversaire du début du conflit russo-ukrainien, estime Agritel dans sa note quotidienne. Les volumes exportés depuis l’Ukraine marquent sur l’année écoulée un net ralentissement et cela malgré le corridor en place. »
Vendredi 17 février 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 295,00 euros (+1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 291,50 euros sur celle de mai (+ 0,50 euro). La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 295,00 euros (+1 euro) sur l’échéance de mars et à 290,75 euros (+0,25 euro) sur celle de juin.
Ce lundi 20 février 2023, vers 11h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 294,75 euros, et 0,25 euro également sur l’échéance de mai, à 291 euros. La tonne de maïs perdait quant à elle 0,50 euro sur l’échéance de mars, à 294,50 euros, et était stable sur celle de juin, à 290,75 euros.
Bonnes conditions de culture en France
Dans sa note hebdomaraire, La Coopération Agricole métier du grain juge que « les marchés céréaliers ont largement été dopés par la montée en puissance du conflit en Ukraine en fin de semaine dernière. À cela s’ajoutent des conditions climatiques sous surveillance. »
« Le dernier état des cultures communiqué par FranceAgriMer rassure avec 93 % des surfaces de blé tendre d’hiver jugées dans un état « bon à excellent », relaye Agritel. Idem pour le blé dur à 93 %. Les autres cultures affichent un état « bon à excellent » pour 92 % des surfaces des orges d’hiver et s’améliorent aussi pour les surfaces déjà semées en orges de printemps. »
Les marchés américains sont fermés ce lundi 20 février, en raison du President Day.