« La séquence pluvieuse qu’ont connu les régions de la moitié nord pourrait être favorable aux limaces, prévient Laurent Jung, ingénieur chez Terres Inovia Grand Est. C’est pourquoi dans les parcelles avec d’importants résidus pailleux et au sol humide, il est prudent de surveiller leur activité au moyen de pièges si c'est nécessaire. »

« Le risque est potentiel jusqu’au stade des 3-4 feuilles »

« Rappelons que ce sont les attaques précoces sur les graines, les germes et les cotylédons qui sont les plus pénalisantes pour les cultures, poursuit-il. Le risque est potentiel jusqu’au stade des 3-4 feuilles du colza. En présence du ravageur, la solution la plus efficace consiste à traiter préventivement en plein. Deux matières actives sont autorisées à ce jour, le méthaldéhyde et le phosphate ferrique. Ce dernier est autorisé en agriculture biologique. »