L’évolution rapide et constante du climat ces dernières années entraine de nombreux changements auxquels les productions végétales doivent s’adapter :

  • Climat de plus en plus instable et extrême ;
  • Etés indiens de plus en plus fréquents ;
  • Hausse des contraintes hydriques et thermiques ;
  • Sécheresses intenses, longues et récurrentes.

Le changement climatique entraînera des conséquences sur les productions végétales en France. Selon le scénario, Arvalis a calculé une réduction de la marge nette des agriculteurs de 15 à 53 % à l’hectare, une perte notamment due à une baisse de rendement. Les besoins en eau d’irrigation devraient, eux, augmenter de 11 à 50 % alors que les prélèvements vont se réduire.

Faire face aux évolutions climatiques

Afin de garantir les résultats qualitatifs et quantitatifs des récoltes, la gestion de la ressource en eau est donc devenue un sujet d’actualité aussi bien agricole que politique. C’est dans ce contexte que la culture du maïs se trouve régulièrement remise en question. Considérée comme ayant un important besoin hydrique, elle est aussi incontournable dans de nombreux systèmes de production. Il est aujourd’hui indispensable de trouver des solutions afin d’en pérenniser la production, qu’il s’agisse de maïs grain ou de maïs fourrage.

Les besoins en eau du maïs sont relativement peu élevés comparés aux autres grandes cultures. Cependant, ils arrivent au moment où la disponibilité (pluies) est la plus faible (en été). Les déficits hydriques ont alors pour effet d’engendrer un stress sévère pour les plantes. Elles doivent mobiliser une énergie beaucoup plus importante pour y faire face. Les conséquences se ressentent directement sur les rendements.

Les maïsiculteurs cherchent alors des plantes capables de résister au manque d’eau, avec un comportement résilient sous contraintes, qui leur assure l’obtention d’un rendement et d’une qualité satisfaisants à la récolte.

Des hybrides tolérants à la sécheresse

KWS dispose de nombreuses données d’expérimentations en matière de génétique des plantes menées depuis plusieurs années à plusieurs endroits du globe. L’analyse de ces milliers de données a abouti à la définition des critères d’intérêt par rapport à la contrainte hydrique, dans les conditions de culture et à la création d’un label qui distingue les variétés les plus performantes sur ces critères : le label ClimaCONTROL3.

Les variétés qui prétendent à l’obtention de ce label sont mises en test pendant trois ans. Ce n’est qu’au bout de ce processus que les variétés les mieux placées face au stress hydrique sont distinguées.

KWS entend ainsi fournir une solution aux maïsiculteurs désireux d’améliorer leurs rendements malgré des ressources limitées en eau, ce qui est le cas d’environ trois quarts des surfaces françaises de maïs où les cultures sont conduites en sec, mais dans les régions où les irrigants sont soumis à des restrictions d’utilisation de la ressource.