Alors que la peste porcine africaine (PPA) poursuit sa propagation dans la zone infectée du sud de la Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française, la surveillance des symptômes en élevage est essentielle.

Il s’agit en effet de « détecter le plus précocement possible l’éventuelle introduction de la PPA ou de la peste porcine classique (PPC) en élevage », souligne le ministère de l’Agriculture. Seule une analyse après prélèvement permet de différencier les deux formes du virus, qui présentent des critères de suspicion cliniques similaires (voir le tableau ci-dessous).

Signalement immédiat

Même en l’absence apparente de facteurs de risques tels que l’introduction d’animaux dans l’élevage ou le contact avec la faune sauvage, la vigilance reste de mise. Les critères de suspicion clinique de pestes porcines doivent faire l’objet d’un signalement immédiat à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDecPP) lorsqu’ils sont relevés en élevage.