Le premier Plan a enregistré de bons résultats, puisque l’exposition des animaux aux antibiotiques a reculé de 20 % sur les quatre premières années (2012-2015). L’exposition aux antibiotiques critiques a quant à elle diminué de 21 % en deux ans seulement (2014-2015). « Ces résultats ont été rendus possibles par l’engagement de tous les acteurs, en particulier éleveurs, vétérinaires, organisations agricoles, groupements de défense sanitaire, pouvoirs publics », se félicite le ministère dans son communiqué.

« Vers des mesures incitatives »

Le plan EcoAntibio 2 « compte 20 actions, davantage orientées vers des mesures incitatives plutôt que réglementaires ». Il s’articule autour de quatre axes :

  • Développer les mesures de prévention des maladies infectieuses et faciliter le recours aux traitements alternatifs.
  • Communiquer et former sur les enjeux de lutte contre l’antibiorésistance, sur la prescription raisonnée des antibiotiques et sur les autres moyens de maîtrise des maladies infectieuses.
  • Mettre à disposition des outils d’évaluation et de suivi du recours aux antibiotiques, ainsi que des outils pour leur prescription et administration responsables.
  • S’assurer de la bonne application des règles de bon usage au niveau national et favoriser leur adoption aux niveaux européen et international.