L’objectif est d’« essayer, par tous les biais, de trouver en France, des solutions qui permettent que nous n’ayons plus une augmentation permanente du nombre d’attaques et du nombre de sinistres graves, à la fois sur le bétail mais aussi sinistres humains, parce que lorsque le troupeau est frappé, les éleveurs sont touchés au cœur », a expliqué Arnaud Viala (LR), député de l’Aveyron, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.

 

L’AFP souligne l’absence de quatre députés de LREM, membre du groupe informel et dont les noms figuraient sur l’invitation à la conférence de presse. Il s’agit de Delphine Bagarry et d’Emmanuelle Fontaine-Domeizel, élues dans les Alpes-de-Haute-Provence, et de Pascale Boyer et Joël Giraud, des Hautes-Alpes.

 

Pour Arnaud Viala, « ils ont reçu la consigne de ne pas être là… Cela démontre aussi que, pour eux, l’intérêt partisan politique du groupe passe avant les préoccupations de leur territoire. » Les députés des Républicains, Emilie Bonnivard (Savoie), Pierre Morel-A-L’Huissier (Lozère) et Vincent Rolland (Savoie), sont associés à cette initiative.

 

Ces députés de divers bords réclament la révision de l’objectif de 500 loups en France à l’horizon 2023, des comptages précis, une augmentation du nombre de prélèvements possibles et une meilleure protection des activités agropastorales. Ils souhaitent également à terme une modification des textes européens et le déclassement de l’espèce au sein de la Convention de Berne.

 

« Il faut trouver un point d’équilibre entre la protection de l’espèce, biodiversité, et pérennité du pastoralisme. Ce point d’équilibre ne nous semble pas trouvé au travers de ce plan loup », a indiqué Marie-Noëlle Battistel (PS, Isère).

 

Ces élus doivent être reçus à Matignon le 23 janvier ont aussi indiqué qu’ils ne demandaient pas « l’éradication de l’espèce », mais « une bonne cohabitation ».