des affaires dans la grande distribution. « En juillet 2019, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires baisse de nouveau : - 0,4 % après - 0,7 % en juin ». À l’échelle annuelle également, un ralentissement se fait sentir, avec une diminution de 0,9 % par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Les fournisseurs des grandes surfaces doivent-ils déjà s’inquiéter ? Pas encore. Comme le montrent les courbes de l’Insee, l’année 2018 avait enregistré des fortes hausses de chiffre d’affaires. Au total, les performances économiques actuelles des grandes surfaces restent donc meilleures qu’en 2016 ou en 2017.
La fin du non-alimentaire ?
De nombreuses enseignes l’ont déjà compris : difficile pour la grande distribution de faire face aux géants de l’internet en matière d’électroménager ou de décoration. D’après l’Insee, ce sont bien les rayons non-alimentaires qui tirent le chiffre d’affaires des grandes surfaces vers le bas.
En juillet, le chiffre d’affaires des rayons non-alimentaires recule ainsi de 1,6 %. Une tendance plus marquée encore à l’échelle de l’année, avec une baisse de 2,3 %. « À l’inverse, souligne l’Insee, les ventes se redressent légèrement dans les produits alimentaires ; +0,2 % après –1,6 % ». Le futur, dans les grandes surfaces appartient désormais à l’alimentation et aux carburants.
Les hypers ont la cote
La popularité des hypers s’observe aussi dans les statistiques de l’Insee. Alors que le chiffre d’affaires a baissé de 0,9 % dans les supermarchés entre juin et juillet, celui des hypers reste stable à +0,1 %. À l’échelle annuelle, même constat : le chiffre d’affaires des supermarchés a baissé de 1,3 %, quand celui des hypers n’a perdu que 1 %.
(1) Institut national de la statistique et des études économiques.