du ministère de l’Agriculture publiée le 31 janvier 2018. Les prix à la consommation sont, quant à eux, en hausse de 1,4 %. Cette progression se réalise « sous l’effet de la hausse des prix des viandes, des fruits », indique le ministère.
Céréales, oléagineux et pomme de terre à la peine
Sur un an, le prix des céréales recule de 5,7 %. Il se situe 19,2 % en dessous de la moyenne quinquennale. En glissement annuel, le blé perd 6,7 % et le maïs 7,4 %. L’orge reste la seule céréale en hausse sur un an mais reste inférieur de près de 10 % à la moyenne des cinq dernières années. Même constat mais de manière plus forte pour les oléagineux. Ils enregistrent une baisse de 14,7 % sur les douze derniers mois. Pour la pomme de terre, le prix reste inférieur de plus de 30 % à la même période en 2016.
Les fruits profitent de la dynamique de la pomme
En légumes, la tendance est, elle aussi, négative « sous l’effet du recul des cours des salades et du chou-fleur ». Les fruits peuvent compter sur des « prix dynamiques pour la noix, la clémentine et la pomme, cette dernière bénéficiant de cours fermes grâce à la demande des pays européens ayant souffert d’un recul de leur production et aux besoins de l’industrie de transformation ». Ils enregistrent une hausse de 10,4 %.
La catégorie « bétail », dont le prix à la production était en augmentation depuis deux mois, se stabilise en décembre. Les hausses en gros bovins, veaux et ovins ne compensent pas la chute de près de 10 % en porc. En volailles et lapins, les prix reculent légèrement. Pour les œufs, les progressions folles de prix à la suite de la crise du fipronil continue.