Les cours du blé se sont repliés lundi 3 octobre 2022 sur Euronext, "principalement sur considérations techniques et chartistes, le marché étant venu combler le gap sur l’échéance de décembre de 360 € la /tonne, donnant l’occasion de ventes", détaille Agritel. Les cours du maïs évoluaient peu.
La tonne de blé clôturait ainsi lundi [3 octobre] sur Euronext à 351 euros (–5,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l'échéance de décembre et à 350,50 euros (–4,50 euros) sur l'échéance de mars.
La tonne de maïs, quant à elle, clôturait à 340,00 euros (–1 euro) sur l'échéance de novembre et à 341,25 euros (–0,50 euro) sur l'échéance de mars.
Stocks de maïs américain inférieurs aux attentes
À Chicago, les marchés des céréales ont aussi clôturé en ordre dispersé. "Le maïs a poursuivi sa progression, toujours soutenu par le rapport de l’USDA sur les stocks de vendredi faisant état des stocks de maïs inférieurs aux attentes, résume Sitagri. Les inspections hebdomadaires à l’exportation, dans la fourchette haute des attentes, ont également soutenu les cours du maïs."
Selon l'USDA, les récoltes de maïs sont effectuées à hauteur de 20 % contre 22 % en moyenne.
De son côté, le blé a cédé 10 centimes de dollars à Chicago après une série des prises de profit.
Ce mardi 4 octobre, vers 11 h sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 euro (à 352 euros) sur l'échéance de décembre et progressait de 0,75 euro (à 351,25 euros) sur l'échéance de mars.
La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 0,25 euro (à 340,25 euros) sur l'échéance de novembre et était stable à 341,25 euros sur l'échéance de mars.
Les semis des céréales d'hiver avancent
"Les semis de céréales d’hiver débutent en France à la faveur d’un temps plus sec depuis hier et dans des conditions qui semblent favorables", informe également Agritel.
En Russie et en Ukraine, les pluies abondantes de ces derniers jours retardent les chantiers.
Aux États-Unis, les semis de blé d’hiver sont réalisés à hauteur de 40 % contre 44 % en moyenne, avec un contexte de déficit hydrique important laissant envisager des levées difficiles.
Par ailleurs, "la grippe aviaire s’étend en Europe et en France, ce qui laisse craindre une baisse de la demande en céréales fourragères dans les mois à venir", souligne Agritel.